PHYTOPROTECTION 2013 (93) : 1 – 7
Effect of harvest date on barley grain contamination with Fusarium spp. and deoxynivalenol in northeastern Ontario
Allen G. Xue, John Rowsell, Keh Ming Ho, Yuanhong Chen, Dawn T. Chi, Ameur Manceur, Shuzhen Zhang and Changzhong Ren
PHYTOPROTECTION 93 : 1-7
[Effet de la date de récolte sur la contamination des grains d’orge par les Fusarium spp. et le désoxynivalénol dans le nord-est de l’Ontario]
L’effet de la date de récolte sur l’incidence des concentrations aéroportées de Fusarium spp. et de désoxynivalénol (DON) chez l’orge (Hordeum vulgare L.) a été étudié à l’aide de trois cultivars dans trois sites en Ontario en 2004 et 2005. Le profil des Fusarium spp. aéroportées était dominé par F. equiseti (Corda) Sacc., F. sporotrichioides Sherb. et F. poae (Peck) Wollenw., retrouvées dans 4,4 %, 3,3 % et 1,6 % des grains et représentant 39,3 %, 29,4 % et 14,2 % de la population pathogène de Fusarium, respectivement. Fusarium graminearum Schwabe et F. avenaceum (Fr.) Sacc. ont été retrouvées dans <1 % des grains et représentaient 8,3 % et 6,6 % de la population pathogène, respectivement. D’autres espèces, y compris F. acuminatum Ellis & Everh., F. culmorum (W.G. Sm.) Sacc. et F. semitectum Berk. & Rav., étaient présentes dans seulement 0,2 % des grains et représentaient <2 % de la population. Le taux d’incidence de toutes les espèces de Fusarium augmentait de 6,9 à 13,9 % lorsque la récolte était retardée. Chez les espèces les plus souvent retrouvées, seuls les taux de F. avenaceum et F. sporotrichioides ont augmenté lorsqu’on retardait la récolte, alors que les autres espèces n’ont pas suivi de tendance claire. Les concentrations de DON dans les grains récoltés variaient entre 0,20 et 0,28 mg kg‑1 selon les cinq dates de récolte et n’étaient pas statistiquement différentes. Des différences significatives dans l’incidence de toutes les espèces de Fusarium et dans les concentrations de DON ont été observées entre les cultivars, entre les sites, et entre les deux années de l’étude. La concentration de DON la plus élevée observée au cours de l’étude était de 0,5 mg kg‑1, ce qui se situe sous le seuil canadien de tolérance de 1,0 mg kg‑1.